Transfiguré - 12 vies de Schönberg
101 min
Disponible jusqu'au 05/11/2024
À la télévision le lundi 7 octobre à 01:40
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Hommage au compositeur Arnold Schönberg, avec douze de ses oeuvres mises en scène par le cinéaste Bertrand Bonello, sous la direction musicale d'Ariane Matiakh. Un spectacle puissant mêlant musique, images et textes.
Arnold Schönberg, un artiste "dégénéré", comme le qualifièrent les nazis ? Le génie du compositeur autrichien, pourtant, bouleversa le visage de la musique du XXe siècle. Avec le dodécaphonisme, Arnold Schönberg inaugura une ère esthétique nouvelle, faite de rupture atonale et de disparition de la mélodie et de l’harmonie. À l’occasion des 150 ans de sa naissance, la cheffe d’orchestre Ariane Matiakh et le cinéaste Bertrand Bonello offrent une vision kaléidoscopique du phénomène Schönberg au prisme du chiffre 12 : douze comme les notes de la gamme chromatique fondant le système dodécaphonique, et comme les douze extraits d'œuvres représentatives de son imaginaire en perpétuelle métamorphose, de Pelléas et Mélisande à La nuit transfigurée, de Pierrot lunaire à Kol Nidre.
Formes fantastiques
Porté par l'Orchestre de Paris, le spectacle mêle musique, images et textes, en donnant à suivre, de 1899 à 1948, l'évolution de l'œuvre de celui qui fut aussi théoricien et peintre, ainsi que celle de l'Allemagne, jusqu’à l’effondrement. L’ambitieuse scénographie de Bertrand Bonello utilise l'architecture de la Philharmonie de Paris et de sa grande salle Pierre-Boulez (du nom de l’un des plus célèbres héritiers de Schönberg) comme le réflecteur des tourments intenses de ce rénovateur radical et des tragédies du monde contemporain. La soirée oscille entre l’élan des grandes formations présentes dans la salle – les cent musiciens et quatre-vingts choristes de l’Orchestre de Paris – et les interventions des comédiens et danseurs arpentant la scène, auxquelles répondent les partitions des solistes, le pianiste David Kadouch et la soprano Sarah Aristidou. En arrière-plan apparaissent de puissants effets optiques, telles des formes fantastiques ou des vues de l'esprit. Un hommage d’une grande densité à l’inventivité proliférante d’Arnold Schönberg.
Avec
Sarah Aristidou (Soprano)
David Kadouch (piano)
Réalisation
Louise Narboni
Composition
Arnold Schönberg
Mise en scène
Bertrand Bonello
Direction musicale
Ariane Matiakh
Orchestre
Orchestre de Paris
Choeur
Choeur de l'Orchestre de Paris
Pays
France
Année
2024
Cheffes d'orchestre d'aujourd'hui et de demain