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Dialoguiste du mythique "Blow up" d’Antonioni en 1966, Edward Bond a écrit des pièces de théâtre radicales interrogeant toutes les formes de la barbarie au risque de choquer, tout en poursuivant une seule obsession : comment être - comment devenir - humain dans un monde ravagé par la guerre et par l’injustice sociale ?
Il est mort le 3 mars à l’âge de 89 ans. Il nous avait accordé un long entretien en janvier 2014 lors de la programmation d’une de ses pièces à Paris.

Décédé le 3 mars dernier, le dramaturge britannique Edward Bond a constamment interrogé ce qui fait notre humanité. 

Edward Bond, le théâtre comme révélateur de la condition humaine

A Lausanne, le musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne revient aux origines de l’art de l’immersion. C'est le nom qu’on donne aux spectacles multimédias grandioses présentant des œuvres d’artistes célèbre comme Van Gogh, Klimt ou Dali. Mais l'idée de faire de l’art une expérience sensorielle est bien plus ancienne. Le mouvement artistique peut-il s'imposer face à sa déclinaison commerciale ?

Ces dernières années, les expositions immersives rencontrent un large succès. D’où vient ce courant ?

L'art de l'immersion

Le métro parisien ce ne sont pas seulement 309 stations, 220 kms de voies et 4 millions de passagers par jour, ce sont aussi 300 musiciens retenus chaque 6 mois sur audition sur plus de 1000 candidats ! Des auditions qui existent depuis 1997 et qui permettent à ces artistes de se produire sur tout le réseau RATP. Alors qui sont-ils ? Et quelles sont leurs motivations ? car si la scène du métro est souvent décrite comme la plus grande scène du monde, ce n’est pas la plus facile !

Les musiciens du métro sont auditionnés deux fois par an pour avoir le droit de se produire sur le réseau RATP. Qui sont-ils ? quelles sont leurs motivations ? Et comment se déroulent les auditions?

Qui sont les musiciens du métro parisien ?

Cette semaine dans notre best of culture, l'auteur de bandes dessinées Nicolas Wild s'interroge sur ce qu'il se passe dans la tête des Russes depuis le début de la guerre en Ukraine. A Herne en Allemagne, un musée se penche sur l'archéologie moderne, c'est-à-dire sur les fouilles réalisées au XIXème et XXème siècle. En Espagne, un type d'achitecture attire : le brutalisme. Et pour finir, on vous présente le dernier roman de Nelle Polatschek, "Petits problèmes".

Cette semaine dans notre best of culture : la pensée russe, l'archéologie moderne et la nouvelle mode de l'architecture brutaliste.

Culture : les immanquables

Après sa fuite d'une communauté juive ultra-orthodoxe, l'autrice Deborah Feldmann, installée en Allemagne, ne désirait qu'une chose : être "un humain parmi les humains". Mais même ici, sa judéité, c'est-à-dire le fait d'être juive, est sans cesse questionnée. Et comme ses réponses ne semblent pas convenir aux attentes de ceux qui l'interrogent, Deborah Feldman publie un nouveau livre intitulé "Judenfetisch", c'est-à-dire : la fétichisation de la judéité.

À Berlin, la judéité de Deborah Feldman est cesse interrogée, comme elle le raconte dans son nouveau livre.

Deborah Feldman: "Le fétichisme de la judéité"

Dans "Mothers, a song of wartime", la réalisatrice Marta Gornicka met en scène des femmes réfugiées. Avec leur vois puissante, elles font face aux bruits caractéristiques de la guerre. / Laetitia Ky est une féministe ivoirienne et une star des réseaux sociaux. Avec ses sculptures de cheveux, elle a réalisé des oeuvres politiques postées sur Instagram et Tik Tok. / Le groupe d'artistes canadiens "General Idea" est connu depuis des décennies pour ses idées provocatrices. Une exposition au Martin-Gropius-Bau propose désormais une grande rétrospective de leurs créations. / En France, le film "Le règne animal" enchante le public. Le réalisateur Thomas Cailley met en scène une relation père-fils touchante dans un monde où les humains se transforment en animaux.

Cette semaine dans notre best of culture : une chorale féminine face aux sirènes de la guerre, des sculptures de cheveux féministes et le nouveau film "Le règne animal".

À Leicester, en Angleterre, le Unglamorous Music Project [Projet musical peu glamour] invite des femmes âgées entre 60 et 70 ans, même inexpérimentées, à faire des concerts de rock punk. Elles ont 66 jours pour apprendre à jouer d’un instrument, écrire une chanson et monter sur scène pour se faire plaisir. Cette toute nouvelle scène punk régionale permet ainsi à des femmes mures, qui ont encore beaucoup à dire, de reconquérir leur place au sein de la société tout en écrivant une nouvelle page de l’histoire de la musique.  

Jamais trop vieux pour faire du rock punk : et si au lieu de chanter dans une chorale, mamie préférait faire du boucan dans un groupe de punk ?

Grand-mère fracasse les oreilles

Le Capitole, le Reichstag ou encore le Tribunal suprême fédéral abritent la vie politique des Etats-Unis, de l’Allemagne ou du Brésil. Ce sont aussi des symboles de la démocratie. Si l’architecture impose une esthétique, voire suggère une autorité, peut-elle aussi véhiculer des valeurs en lien avec la démocratie ou l’Occident ? A quel point l’architecture dépend-elle de la politique ? Eléments de réponse avec Nikolaus Bernau, critique d’architecture, lors d’une promenade à travers Berlin.

Pratique, esthétique, l'architecture véhicule-t-elle aussi des valeurs ?

L'architecture est-elle apolitique ?

Parfois brocardées, aujourd’hui réhabilitées et louées par les jeunes générations, les années 80, qui virent en France l’arrivée de la gauche au pouvoir, furent une oasis culturelle dans des domaines aussi variés que l’art pictural, la musique, la mode, le design ou le graphisme. Passage en revue d’une époque bénie en compagnie de Jack Lang, Etienne Robial, Frank Darcel.

Tout le monde aujourd’hui semble fans des années 80. Retour sur une décennie où la culture a eu les coudées franches.

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L'art de l'immersion

Qui sont les musiciens du métro parisien ?

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Deborah Feldman: "Le fétichisme de la judéité"

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Années 80 - l’âge des possibles

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