ARTE RegardsOtages israéliens : à quand le retour ?

Carmel, la sœur d’Alon, est prof de yoga. Enfermée dans l’enclave palestinienne, elle a continué à pratiquer avec d’autres otages aujourd’hui libres. Ses postures, confient-ils, leur ont permis de tenir le coup. Par solidarité, les femmes qui réclament sa libération se retrouvent régulièrement pour une séance de yoga. Alon se joint au groupe quand il a le temps. C’est chose rare, car il multiplie les rencontres avec les représentants politiques israéliens et étrangers en vue d’un accord de libération. Le temps presse, car chaque minute supplémentaire de captivité pourrait mettre en jeu la vie de sa sœur. Du fait de ses grands-parents allemands, Carmel possède la double nationalité. Sa famille a ainsi pu rencontrer les autorités allemandes. Le sort des otages occupe Alon à tel point qu’il n'a pas encore pu faire le deuil de sa mère, fauchée par les balles le 7 octobre. Son obsession : libérer les Israéliens retenus à Gaza.

Manifestations, rencontres avec les politiques, Ruby aussi est de tous les rassemblements sur la "place des otages" de Tel Aviv. Comme Alon, son fils Itay possède la double nationalité israélienne et allemande. La famille du soldat vit dans l’angoisse depuis qu’il a été enlevé à la frontière, attendant désespérément un signe de vie de sa part.