Invitation au voyageL’Autriche de Marlen Haushofer / Marseille / Les Marquises

L’Autriche flippante de l’écrivaine Marlen Haushofer
Coupée du monde, au milieu d’une forêt, à la suite d’une catastrophe qui a dressé un mur autour d’elle, une femme se met à écrire. Il s’agit de la narratrice d’un roman autrichien vendu dans le monde entier, Le mur invisible, paru en 1963. L’auteure du roman, Marlen Haushofer, est le double de son personnage : femme au foyer dans l’Autriche conservatrice des années 1960. Sous la menace latente d’une guerre nucléaire, elle cherche, elle aussi, la clef pour ne pas perdre la raison.

À Marseille, les calanques de tous les combats
Entre Marseille et Cassis, les calanques apparaissent comme un paradis aussi naturel qu’intemporel. Mais les calanques n’ont pas toujours été ce havre de sérénité si propice au farniente. Pendant près de deux siècles, entre 1810 et 2009, le littoral sud de Marseille a été le lieu d’implantation d’une vingtaine d’usines et de carrières. Les flancs balafrés de la calanque de Port Miou témoignent de ce passé laborieux, longtemps oublié.

En Argentine, la tortilla de José Luis
À Mendoza, José Luis prépare une tortilla de pommes de terre, servie avec des entrecôtes grillées. Il cuisine une omelette, y incorpore des pommes de terre et des oignons verts qu’il a fait revenir avec du cumin, du paprika et du merkén, une épice à base de piment fumé. Le tout est cuit dans une double poêle conçue pour les tortillas.

Aux Marquises, à la recherche des tatouages perdus
Le mot tatouage vient de la langue tahitienne : tatau signifie “marquer la peau”. Un art honni par l’Église qui a presque disparu en Europe depuis le Moyen Âge. Aux îles Marquises, sous domination française, un psychiatre et ethnologue allemand a réussi à sauver, in extremis, ce pan entier du patrimoine polynésien…