Modeselektor presents : WorkUn film de Corey Scott-Gilbert, Krsn Brasko et Tobias Staab
61 min
Disponible jusqu'au 04/03/2033
Extended - Modeselektor sort son cinquième album sur son label Monkeytown Records en avril 2021. En plus de sa mixtape, le légendaire duo de techno allemand dévoile ses nouveaux tracks sous forme d’"album visuel". Dans le film Work spécialement produit pour l’occasion, le danseur américain Corey Scott-Gilbert transpose l’énergie musicale de Modeselektor en une performance radicale.
„Created in an unforgiving year, “Work” became a refuge, a place to find solace from the outside world. The inescapable thump of Modeselektor’s “Extended” left me embodying mundane tasks so intensely that not only did these tasks become important but their original purpose was forgotten, the “doing” more significant than any result. I rediscovered the intention of simple tasks to create my reality without regard to any past. I structured “Work” in a way that asks the performer not to “perform”, but to drench themselves in a state of process. By fully embodying each task I find myself in a minefield of emotion. "Work" is an exorcism of boredom in both its creation and in its practice. One will undoubtedly reflect and feel different from before it all began.... again + again... from a lonely pew.“
Corey Scott-Gilbert
Une autre routine a subsisté dans le cadre des mouvements cycliques d’un éternel retour. Se réveiller. Se laver. S’habiller. Trébucher. Tomber. Se relever. Tourner en rond. Faire tomber des statues. Transpirer. Crier. Prier. Mourir. Ressusciter...
Tous ces gestes et mouvements sont clairement prédéfinis. Exécutés maintes fois avant, ils le seront encore maintes fois après. Ils sont le reflet des boucles musicales qui parcourent les divers morceaux et déterminent l’implacable rythme de travail. Chaque rupture dans la musique s’apparente à une brève respiration, avec la conscience omniprésente que la grosse caisse et les machines se remettront bientôt en marche. Play. Stop. Repeat. Le travail se poursuit. Tout ce qui subsiste est l’espoir d’un monde comme celui qu’on imagine de l’autre côté d’un miroir, affranchi de toute dimension physique ; l’espoir de pouvoir échapper, à un moment ou un autre, à l’impitoyable spirale.
Les métamorphoses et les efforts nécessaires pour atteindre cet état semblent sans fins. Et lorsqu’enfin toutes les étapes auront été franchies, tous les combats menés et tous les morceaux joués, le travail reprendra à zéro.
The end is the beginning is the end is the …
Filmé en avril 2021.
Corey Scott-Gilbert
Une autre routine a subsisté dans le cadre des mouvements cycliques d’un éternel retour. Se réveiller. Se laver. S’habiller. Trébucher. Tomber. Se relever. Tourner en rond. Faire tomber des statues. Transpirer. Crier. Prier. Mourir. Ressusciter...
Tous ces gestes et mouvements sont clairement prédéfinis. Exécutés maintes fois avant, ils le seront encore maintes fois après. Ils sont le reflet des boucles musicales qui parcourent les divers morceaux et déterminent l’implacable rythme de travail. Chaque rupture dans la musique s’apparente à une brève respiration, avec la conscience omniprésente que la grosse caisse et les machines se remettront bientôt en marche. Play. Stop. Repeat. Le travail se poursuit. Tout ce qui subsiste est l’espoir d’un monde comme celui qu’on imagine de l’autre côté d’un miroir, affranchi de toute dimension physique ; l’espoir de pouvoir échapper, à un moment ou un autre, à l’impitoyable spirale.
Les métamorphoses et les efforts nécessaires pour atteindre cet état semblent sans fins. Et lorsqu’enfin toutes les étapes auront été franchies, tous les combats menés et tous les morceaux joués, le travail reprendra à zéro.
The end is the beginning is the end is the …
Filmé en avril 2021.
Réalisation
Corey Scott-Gilbert
Tobias Staab
Krsn Brasko
Pays
Allemagne
Année
2021