28 minutesElias Sanbar / L'état des routes françaises (24/04/2024)
46 min
Disponible jusqu'au 23/07/2024
Émission du 24/04/2024
Selon l'historien et poète Elias Sanbar, l’objectif du gouvernement israélien est d’en finir une fois pour toutes avec la question palestinienne / En raison d'investissements financiers insuffisants, 18,8 % des routes nationales et 10 % des routes départementales seraient en mauvais état en France. Faut-il s’inquiéter pour l’état de nos routes ?
Pour Elias Sanbar, "la guerre à Gaza est une guerre contre la Palestine"
“Je ne me doutais ni ne me rendais compte, avant d’écrire cette livraison de 'Tracts', combien mon désir d’analyser la guerre à Gaza [...] allait me faire prendre en pleine figure un épisode difficile de ma vie.” Elias Sanbar a quatorze mois lorsque lui et ses parents vivent l’exil de la Nakba - l’exode forcé des Palestiniens durant la guerre de 1948-1949, opposant Israël aux pays arabes voisins. Réfugié au Liban, puis en France, sa fonction d’historien et de poète lui sert alors à œuvrer au dialogue entre Israël et la Palestine : en 1988, il entre au Conseil national palestinien de l’OLP ; en 1991, puis en 1993, il participe à la conférence de Madrid et aux accords d’Oslo. Jusqu’à devenir délégué permanent de la Palestine à l’Unesco de 2011 à 2020. Son tract, “La dernière guerre ?”, publié aux éditions Gallimard, défend la thèse selon laquelle l’objectif du gouvernement israélien est d’en finir une fois pour toutes avec la question palestinienne. “La guerre qui culmine aujourd’hui à Gaza [...] est aussi une guerre contre toute la Palestine”. Elias Sanbar est notre invité.
Fermeture de l’A13 : faut-il s’inquiéter pour l’état de nos routes ?
Fermée jusqu'à nouvel ordre : une portion de l'autoroute A13 est interdite à la circulation depuis jeudi et jusqu'au 30 avril au moins. La cause, une fissure transversale suite à un glissement de terrain sur le secteur de Saint-Cloud, en Île-de-France. Un cas isolé ? Si la France était classée en 2012 comme numéro un au monde, selon le Forum économique mondial, pour la qualité de ses infrastructures routières, le dernier rapport de l'Observatoire national de la route, publié en 2023, en fait un autre bilan : l’Hexagone est désormais 18e au classement, 18,8 % des routes nationales et 10 % des routes départementales seraient en mauvais état. La raison : des investissements financiers insuffisants. En 2018, un audit publié par le ministère de la Transition écologique tirait la sonnette d’alarme et préconisait d’investir un milliard d’euros par an sur cinq ans pour remettre en état le réseau national le plus dégradé. Alors, comment relever ce défi à la fois coûteux et sensible aux aléas du dérèglement climatique ? Faut-il s’inquiéter pour l’état de nos routes ? Nos invités en débattent.
Enfin, retrouvez également les chroniques de Xavier Mauduit et Marie Bonnisseau !
Présentation
Elisabeth Quin
Pays
France
Année
2023