TracksFaut-il boycotter Instagram ?
18 min
Disponible jusqu'au 06/04/2030
Diffuser de fausses informations et insulter est devenu plus facile sur les réseaux sociaux. Que faire si vous ne voulez pas soutenir cette nouvelle tendance ? Tracks rencontre deux artistes pour qui les nouvelles règles de Meta, vont à l’encontre de leurs valeurs, mais dont la carrière est étroitement liée à Instagram.
Le 7 janvier, le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, publie une vidéo très commentée. Le groupe met un terme à sa collaboration avec les rédactions de vérification des faits et assouplit ses règles sur le discours de haine. Il est désormais plus facile de répandre de fausses infos pour insulter les personnes LGBTQ ou les femmes sur Instagram, Facebook et Threads - du moins aux États-Unis, car ces innovations ne s’appliquent qu’outre-Atlantique. Mais le PDG veut élargir ces nouvelles pratiques à l’Europe et au reste du monde et avec l’aide du gouvernement américain si nécessaire.
Certains utilisateurs répondent à ce changement de cap en boycottant et en supprimant leurs meta-comptes. Comment faire face à ce dilemme : dépendre d’une plateforme qui ne respecte pas ses valeurs ? Tracks a mené l’enquête.
La DJ française Léa Occhi a créé le collectif Spectrum Waves en 2017 pour créer des espaces plus sûrs pour la communauté LGBTQ de la scène techno parisienne. Dans son club, elle explique pourquoi Instagram est encore indispensable pour elle et le collectif.
À Berlin, Tracks rencontre l’artiste trans Naya de Souza, connue sur Instagram sous le pseudo @bundaskanzlerin pour ses mèmes et sa comédie stand-up. Que pense-t-elle d’un Meta-boycott ?
André Wolf travaille pour Mimikama, une association viennoise de vérification des faits, qui lutte contre les abus sur Internet. Il nous parle des conséquences du changement de cap de Meta et de la meilleure façon d’y faire face en tant qu’utilisateur.
Réalisation
n.n.
Production
Signed Media Productions
Pays
Allemagne
Année
2025