TracksBrainrot : est-ce qu’internet fait pourrir nos cerveaux ?
16 min
Disponible jusqu'au 07/04/2028
Des rats qui dansent, des têtes chantantes qui surgissent de toilettes en 3D, et des histoires de chats énigmatiques envahissent nos écrans. Bienvenue dans l’univers du brainrot, où l’absurde devient viral et où l’humour s’étend au-delà de l’ironie, voire de la post-post-post ironie. Dans ce joyeux chaos, les remix, les phrases sorties de contexte, et les posts sans queue ni tête battent en brèche les contenus traditionnels. Pour certains, le brainrot (littéralement : le cerveau qui pourrit), est une extension de la merdification du web, où les marques polluent la toile avec des contenus promotionnels et les utilisateurs postent pour nourrir un fil d'actualité de plus en plus boulimique. Pour d'autres, c'est une marque du génie de la GEN Z, qui invente une nouvelle manière de communiquer. Le brainrot fait-il pourrir nos cerveaux, ou nous rend-il plus créatifs ?
Tracks a rencontré des créateurs qui revendiquent de nous court-circuiter les neurones... pour nous faire du bien. Loin d’avoir le cerveau en décomposition, l’artiste et animateur 3D Antoine Josset aka Antony No Limit, crée un univers étrange et onirique dans sa mini-série My little farm. Al Hassan Elwan, à l’origine du projet hybride Post Post Post, fait une curation de brainrot pour nous faire réfléchir. Avis aux adeptes de Skibidi toilet et Lakaka lore, ce reportage est pour vous !
Réalisation
DIVERS
Production
PROGRAM 33
Journaliste
Tess Aibar
Pays
France
Année
2024