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Marie Jo et ses deux amours
120 min
Disponible jusqu'au 01/03/2025
La tragédie d'une femme incapable de choisir entre les deux hommes qu'elle aime... Porté par une photographie splendide, ce film de Robert Guédiguian, à la fois sensuel et romantique, porte aux nues le jeu d'Ariane Ascaride, sacrée meilleure actrice aux César.
Conductrice d'ambulance, Marie-Jo mène une existence en apparence heureuse auprès de son époux, Daniel, et de leur fille, Julie. Son quotidien s'organise entre les déplacements dans Marseille et sa banlieue et la comptabilité dont elle s'occupe pour la petite entreprise de bâtiments de son mari. Mais si Marie-Jo aime profondément Daniel, elle est aussi très éprise d'un autre homme, Marco, pilote dans le port de Marseille. Perpétuellement déchirée par sa double vie, elle ne parvient à prendre aucune décision. Un jour, depuis un chantier, Daniel l'aperçoit au balcon de l'appartement de Marco…
(Poly)amour impossible
Marie-Jo approche la cinquantaine, le "milieu de la course de [sa] vie". Robert Guédiguian, citant l'incipit de La divine comédie de Dante et sa forêt obscure, annonce d'emblée que la tragédie guette. C'est un voyage, assurément, que l'héroïne entreprend, ponctué d'aller-retours entre deux mondes, deux vies possibles, en camionnette, à pied ou en bateau. Si Daniel professe un caractère sédentaire, Marco ne cesse, lui, de prendre le large, et Marie-Jo de tanguer entre ces pôles, sans trouver de véritable amarre. Elle qui veut exister pour elle-même, se défaire des petits tracas des autres, conquérir sa liberté, se heurte à l'impossibilité du polyamour. Ce désir de se délester du superflu se dit partout dans ce qui est certainement le film le plus sensuel de Guédiguian. Les protagonistes ne sont jamais aussi heureux que nus, sur le carrelage, au lit ou dans l'eau. Marseille darde son soleil aveuglant sur leur trajectoire de désir et de souffrance, littéralement infernale. Avec un romantisme total, le cinéaste exalte la mélancolie d'une héroïne qu'il ne quitte presque jamais du regard. Ariane Ascaride apporte toute la puissance et l'émotion de son jeu à cette âme qui se perd dans l'indécision, exprimant avec la même force le grand bonheur et la chute dans les abysses, avec, toujours, une brèche ouverte sur la mort, grand thème du cinéma de Guédiguian.
(Poly)amour impossible
Marie-Jo approche la cinquantaine, le "milieu de la course de [sa] vie". Robert Guédiguian, citant l'incipit de La divine comédie de Dante et sa forêt obscure, annonce d'emblée que la tragédie guette. C'est un voyage, assurément, que l'héroïne entreprend, ponctué d'aller-retours entre deux mondes, deux vies possibles, en camionnette, à pied ou en bateau. Si Daniel professe un caractère sédentaire, Marco ne cesse, lui, de prendre le large, et Marie-Jo de tanguer entre ces pôles, sans trouver de véritable amarre. Elle qui veut exister pour elle-même, se défaire des petits tracas des autres, conquérir sa liberté, se heurte à l'impossibilité du polyamour. Ce désir de se délester du superflu se dit partout dans ce qui est certainement le film le plus sensuel de Guédiguian. Les protagonistes ne sont jamais aussi heureux que nus, sur le carrelage, au lit ou dans l'eau. Marseille darde son soleil aveuglant sur leur trajectoire de désir et de souffrance, littéralement infernale. Avec un romantisme total, le cinéaste exalte la mélancolie d'une héroïne qu'il ne quitte presque jamais du regard. Ariane Ascaride apporte toute la puissance et l'émotion de son jeu à cette âme qui se perd dans l'indécision, exprimant avec la même force le grand bonheur et la chute dans les abysses, avec, toujours, une brèche ouverte sur la mort, grand thème du cinéma de Guédiguian.
Avec
Ariane Ascaride
Jean-Pierre Darroussin
Gérard Meylan
Réalisation
Robert Guediguian
Pays
France
Année
2002