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ARTE RegardsPrévenir les prochaines pandémies
31 min
Disponible jusqu'au 12/09/2025
Émission du 13/09/2024
- Version française
Covid-19, sida ou grippe espagnole : autant d’épidémies à l’origine de millions de morts. Aujourd’hui, les chercheurs du monde entier tentent de mieux anticiper et prévenir les futures pandémies. Leur objectif est
notamment de détecter le plus tôt possible les zoonoses, ces infections qui se transmettent de l’animal à l’humain.
notamment de détecter le plus tôt possible les zoonoses, ces infections qui se transmettent de l’animal à l’humain.
Dans le nord-est de l’Allemagne, près de 1000 éleveurs ainsi que leurs animaux d’élevage et de compagnie font l’objet d’analyses médicales visant à mieux comprendre ces modes de contamination.
Quelle agitation dans le poulailler de Klaus Hoffmann ! Une vétérinaire est venue avec son assistante et un laboratoire mobile. Klaus travaille pour les chemins de fer, mais sa passion, ce sont ses 40 poules. Et aujourd’hui, une bonne partie de son élevage va subir des analyses approfondis : âge, taille, poids, et surtout charge virale. La vétérinaire Susan Mouchantat, de l’université de Greifswald, est une pionnière. Pour elle, la vigilance passe par la prise en compte de quantités de données qui font justement défaut quand il s’agit d’élevage tenus par des particuliers. Les résultats des examens passés par les poules seront ensuite comparés avec les données de santé de Klaus Hoffmann et celles de son chien. Car les recherches ainsi menées visent notamment à détecter le plus tôt possible les zoonoses, ces infections qui se transmettent de l’animal à l’humain et peuvent se manifester par l’apparition de virus, bactéries et autres parasites inconnus jusque-là.
Fabian Leendertz travaille lui aussi à l’université de Greifswald. Son domaine de recherche n’est autre que l’approche "One Health" (littéralement "une seule santé"). Cette initiative promue par l’Onu a pour champ d’étude l’interaction entre les humains, les animaux et l’environnement dans la propagation de nouveaux virus. Ce qui suppose de nombreux questionnements. Fabian ne s’en cache pas, dès qu’il voit un animal ou une personne malade, il ne peut s’empêcher de se demander ce qui se cache derrière. Lui qui a participé pour le compte de l’OMS aux recherches tentant d’établir les origines de la Covid-19 entend bien anticiper les futures vagues de contagion. Pour cela, il convient d’identifier les virus avant qu’ils ne deviennent dangereux pour les populations. À cette fin, Fabian travaille en étroite collaboration avec son collègue africain Léonce Kouadio, un spécialiste des agents pathogènes dangereux qu’il tente de localiser dans la jungle ivoirienne. Le biologiste est arrivé à la conclusion qu’une nature intacte est un facteur vital pour protéger les humains des nouvelles maladies dangereuses. Son constat est sans appel : pour que l’équilibre soit préservé, les humains doivent laisser la forêt tranquille, la protéger et en prendre soin. Car le déboisement des zones tropicales favorise la diffusion d’agents pathogènes susceptibles de parvenir jusqu’aux humains.
Quelle agitation dans le poulailler de Klaus Hoffmann ! Une vétérinaire est venue avec son assistante et un laboratoire mobile. Klaus travaille pour les chemins de fer, mais sa passion, ce sont ses 40 poules. Et aujourd’hui, une bonne partie de son élevage va subir des analyses approfondis : âge, taille, poids, et surtout charge virale. La vétérinaire Susan Mouchantat, de l’université de Greifswald, est une pionnière. Pour elle, la vigilance passe par la prise en compte de quantités de données qui font justement défaut quand il s’agit d’élevage tenus par des particuliers. Les résultats des examens passés par les poules seront ensuite comparés avec les données de santé de Klaus Hoffmann et celles de son chien. Car les recherches ainsi menées visent notamment à détecter le plus tôt possible les zoonoses, ces infections qui se transmettent de l’animal à l’humain et peuvent se manifester par l’apparition de virus, bactéries et autres parasites inconnus jusque-là.
Fabian Leendertz travaille lui aussi à l’université de Greifswald. Son domaine de recherche n’est autre que l’approche "One Health" (littéralement "une seule santé"). Cette initiative promue par l’Onu a pour champ d’étude l’interaction entre les humains, les animaux et l’environnement dans la propagation de nouveaux virus. Ce qui suppose de nombreux questionnements. Fabian ne s’en cache pas, dès qu’il voit un animal ou une personne malade, il ne peut s’empêcher de se demander ce qui se cache derrière. Lui qui a participé pour le compte de l’OMS aux recherches tentant d’établir les origines de la Covid-19 entend bien anticiper les futures vagues de contagion. Pour cela, il convient d’identifier les virus avant qu’ils ne deviennent dangereux pour les populations. À cette fin, Fabian travaille en étroite collaboration avec son collègue africain Léonce Kouadio, un spécialiste des agents pathogènes dangereux qu’il tente de localiser dans la jungle ivoirienne. Le biologiste est arrivé à la conclusion qu’une nature intacte est un facteur vital pour protéger les humains des nouvelles maladies dangereuses. Son constat est sans appel : pour que l’équilibre soit préservé, les humains doivent laisser la forêt tranquille, la protéger et en prendre soin. Car le déboisement des zones tropicales favorise la diffusion d’agents pathogènes susceptibles de parvenir jusqu’aux humains.
Pays
Allemagne
Année
2022