ARTE ReportageGuantanamo / Gabon
53 min
Disponible jusqu'au 30/09/2024
- Version française
Guantanamo : la prison américaine de tous les abus à Cuba continue d’exister, mais sombre dans l’oubli / Au Gabon, le traçage ADN est mis au service de la survie des éléphants, menacés par l’ampleur du trafic d’ivoire.
Guantanamo : une mauvaise base ?
Guantanamo : un nom et des images, qui évoquent des prisonniers de la “guerre contre la terreur” lancée par George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001, vêtus de leur tenue orange. Ils étaient 780 à être incarcérés. Aujourd’hui, ils sont encore une trentaine de détenus, tombés dans l’oubli, à tel point qu’il est envisagé de transformer la prison en une sorte de maison de retraite où ils y couleront leurs vieux jours. Oublier, mais surtout faire oublier Guantanamo : cela semble répondre à une stratégie bien orchestrée par Washington. Il y a quelques années, l’administration offrait à la presse un accès très ouvert à la base, avec possibilité de filmer à l’intérieur de la prison et d’interviewer soldats et gradés. Il est désormais quasi impossible d’y faire un travail journalistique. L’accès, tout comme les possibilités de tournage y sont très limités. Alors, notre équipe est partie en quête des témoignages essentiels pour lever le voile sur Guantanamo : celui d’un détenu qui y a passé 14 ans ; celui du Géneral de l’US Navy, fondateur de la prison et enfin, celui de la rapporteure de l’Onu qui a eu un accès récent à la prison. Un reportage exclusif qui rappelle les enjeux concentrés dans cette base américaine, qui semble issue d’un autre âge, barricadée au creux d’une magnifique baie cubaine : c’est là où ont lieu les audiences préliminaires des accusés des attentats du 11 Septembre. C’est aussi une base où les États-Unis n’appliquent pas les mêmes lois qui s’imposeraient sur leur sol et où sont gardés sous silence les témoignages des mois de torture subis par tous les prisonniers. Guantanamo est un rappel des plus sordides angles morts de la démocratie américaine.
Gabon : les savants et les éléphants
Le Gabon, couvert à plus de 80% par la forêt équatoriale, héberge des éléphants jouant un rôle crucial pour sa régénération. Mais l’éléphant des forêts, victime de braconnage, est une espèce menacée d’extinction. Une équipe de scientifiques œuvre pour les sauver. Distinct de l’éléphant des savanes, l’éléphant des forêts constitue une espèce officiellement reconnue seulement en 2021 par l’Unité internationale pour la conservation de la nature, attestant son importance pour la survie des forêts du bassin du Congo, le plus grand puits de carbone terrestre. Véritable jardinier des forêts, le pachyderme est désormais considéré comme une "espèce parapluie", essentielle à la préservation d’un écosystème vital. Ciblée par le braconnage d’ivoire, leur population a drastiquement chuté, passant de plusieurs millions à moins de 150 000 individus, les plaçant en haut de la liste des espèces menacées d’extinction. Afin de mieux comprendre les enjeux liés à la survie de cet animal, "ARTE Reportage" a suivi l'équipe du laboratoire de police scientifique de la faune. Unique en son genre en Afrique centrale francophone, ce laboratoire mène des recherches de pointe à partir de traçage ADN et de pose de colliers GPS, en collaboration étroite avec les populations locales pour soutenir les enquêtes et produire des preuves scientifiques susceptibles d’être présentées à un tribunal dans les affaires de braconnage.
Guantanamo : un nom et des images, qui évoquent des prisonniers de la “guerre contre la terreur” lancée par George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001, vêtus de leur tenue orange. Ils étaient 780 à être incarcérés. Aujourd’hui, ils sont encore une trentaine de détenus, tombés dans l’oubli, à tel point qu’il est envisagé de transformer la prison en une sorte de maison de retraite où ils y couleront leurs vieux jours. Oublier, mais surtout faire oublier Guantanamo : cela semble répondre à une stratégie bien orchestrée par Washington. Il y a quelques années, l’administration offrait à la presse un accès très ouvert à la base, avec possibilité de filmer à l’intérieur de la prison et d’interviewer soldats et gradés. Il est désormais quasi impossible d’y faire un travail journalistique. L’accès, tout comme les possibilités de tournage y sont très limités. Alors, notre équipe est partie en quête des témoignages essentiels pour lever le voile sur Guantanamo : celui d’un détenu qui y a passé 14 ans ; celui du Géneral de l’US Navy, fondateur de la prison et enfin, celui de la rapporteure de l’Onu qui a eu un accès récent à la prison. Un reportage exclusif qui rappelle les enjeux concentrés dans cette base américaine, qui semble issue d’un autre âge, barricadée au creux d’une magnifique baie cubaine : c’est là où ont lieu les audiences préliminaires des accusés des attentats du 11 Septembre. C’est aussi une base où les États-Unis n’appliquent pas les mêmes lois qui s’imposeraient sur leur sol et où sont gardés sous silence les témoignages des mois de torture subis par tous les prisonniers. Guantanamo est un rappel des plus sordides angles morts de la démocratie américaine.
Gabon : les savants et les éléphants
Le Gabon, couvert à plus de 80% par la forêt équatoriale, héberge des éléphants jouant un rôle crucial pour sa régénération. Mais l’éléphant des forêts, victime de braconnage, est une espèce menacée d’extinction. Une équipe de scientifiques œuvre pour les sauver. Distinct de l’éléphant des savanes, l’éléphant des forêts constitue une espèce officiellement reconnue seulement en 2021 par l’Unité internationale pour la conservation de la nature, attestant son importance pour la survie des forêts du bassin du Congo, le plus grand puits de carbone terrestre. Véritable jardinier des forêts, le pachyderme est désormais considéré comme une "espèce parapluie", essentielle à la préservation d’un écosystème vital. Ciblée par le braconnage d’ivoire, leur population a drastiquement chuté, passant de plusieurs millions à moins de 150 000 individus, les plaçant en haut de la liste des espèces menacées d’extinction. Afin de mieux comprendre les enjeux liés à la survie de cet animal, "ARTE Reportage" a suivi l'équipe du laboratoire de police scientifique de la faune. Unique en son genre en Afrique centrale francophone, ce laboratoire mène des recherches de pointe à partir de traçage ADN et de pose de colliers GPS, en collaboration étroite avec les populations locales pour soutenir les enquêtes et produire des preuves scientifiques susceptibles d’être présentées à un tribunal dans les affaires de braconnage.
Pays
France
Année
2024