Voodoo JürgensBardentreffen Nuremberg 2024

Avant de pouvoir gagner de l’argent grâce à sa musique, David Öllerer a travaillé comme jardinier de cimetière. Son alter-ego artistique n’est autre que Voodoo Jürgens. Avec sa coupe mulet, sa chaîne en or, sa barbe de trois jours et sa chemise entrouverte, c’est le genre de gars avec qui on évite de s’afficher. Mais cette image d’artiste marginal n’est rien à côté de l’humour grinçant de ses textes.

Voodoo Jürgens enrobe ses histoires tragicomiques dans le dialecte viennois et il en a beaucoup à raconter sur les marginaux, les voyous, les ratés et les antihéros. Il va sans dire que son métier précédent de jardinier de cimetière a profondément inspiré son humour si noir, notamment dans la chanson Heite grob ma Tote aus, où il parle de déterrer les morts. Le succès a été immédiat.

Son premier album, sur lequel figurait ce single, a été disque d’or et le suivant a reçu un Amadeus Austrian Music Award. L’artiste sait aussi jouer la comédie comme il l’a démontré dans le film Rickerl – Musik is höchstens a Hobby, sorti en salle l’hiver dernier en Autriche et en Allemagne. Voodoo Jürgens n’est définitivement pas un raté. Il nous livre son point de vue sur la question dans son dernier album Wie die Nocht noch jung wor (Quand la nuit ne faisait que commencer), avec des morceaux tous empreints d’une grande sensibilité.

Filmé le 28 juillet 2024 à Nuremberg, Allemagne.