ARTE ReportageSyrie-Liban : l’exil sans fin / Pakistan : naître malgré tout
52 min
Disponible jusqu'au 30/12/2024
À la télévision le samedi 30 novembre à 18:35
Émission du 30/11/2024
Les réfugiés syriens installés au Sud-Liban fuient les bombardements israéliens et retournent en Syrie / Au Pakistan, où le taux de mortalité infantile est l’un des plus élevés au monde, naître reste un défi.
Syrie-Liban : l’exil sans fin
Depuis les bombardements israéliens du mois de septembre 2024 au sud du Liban, des centaines de milliers d'habitants ont fui le pays. Parmi eux, de nombreux Syriens ayant déjà trouvé refuge au pays du Cèdre après la révolution de 2011 en Syrie. À nouveaux réfugiés, des dizaines de milliers d'entre eux, souvent les plus démunis, contournent les zones tenues par le régime de Damas pour se retrouver dans un des rares territoires à peu près sûr pour eux : le Nord-Est syrien tenu par les Kurdes. Là-bas, les 50 000 premiers réfugiés sont arrivés entre octobre et novembre. Leur situation reste pourtant périlleuse entre la misère, l’insécurité terroriste grandissante et la menace d’une nouvelle guerre entre Kurdes et Turcs. Un exil sans fin.
Pakistan : naître malgré tout
Au Pakistan, où la mortalité infantile est l’une des plus élevées au monde, une armée de sage-femmes, la plupart formées par des associations, aident désormais les femmes enceintes dans les quartiers défavorisés et les zones rurales à mener leur grossesse à terme. Au Pakistan, être enceinte n’est pas simple : faute de suivi médical pendant la grossesse, le taux de mortalité maternelle est aussi l’un des plus élevés au monde. Le changement climatique entraîne des conditions de vie de plus en plus compliquées pour les plus démunis : la température peut atteindre les 50 degrés en été et les pluies de mousson, torrentielles, emportent tout, maisons et cultures. Elles s’appellent Salma, Samina ou encore Madhuri et sont envoyées dans les quartiers défavorisés comme dans les coins les plus reculés du pays, là où les services de santé sont inexistants. Épaulées par des médecins, elles conseillent et soignent les futures mamans. Elles les sensibilisent aussi contre les traditions et les préjugés qui invitent les femmes à avoir toujours plus d’enfants tout en leur imposant de mettre leurs bébés au monde à la maison, à l’écart des structures de santé dédiées. Les services de santé sont désormais engagés dans une course contre la montre pour tenter de réguler les naissances et permettre aux femmes enceintes d’accoucher, enfin, dans des conditions décentes et aux nouveau-nés de vivre.
Depuis les bombardements israéliens du mois de septembre 2024 au sud du Liban, des centaines de milliers d'habitants ont fui le pays. Parmi eux, de nombreux Syriens ayant déjà trouvé refuge au pays du Cèdre après la révolution de 2011 en Syrie. À nouveaux réfugiés, des dizaines de milliers d'entre eux, souvent les plus démunis, contournent les zones tenues par le régime de Damas pour se retrouver dans un des rares territoires à peu près sûr pour eux : le Nord-Est syrien tenu par les Kurdes. Là-bas, les 50 000 premiers réfugiés sont arrivés entre octobre et novembre. Leur situation reste pourtant périlleuse entre la misère, l’insécurité terroriste grandissante et la menace d’une nouvelle guerre entre Kurdes et Turcs. Un exil sans fin.
Pakistan : naître malgré tout
Au Pakistan, où la mortalité infantile est l’une des plus élevées au monde, une armée de sage-femmes, la plupart formées par des associations, aident désormais les femmes enceintes dans les quartiers défavorisés et les zones rurales à mener leur grossesse à terme. Au Pakistan, être enceinte n’est pas simple : faute de suivi médical pendant la grossesse, le taux de mortalité maternelle est aussi l’un des plus élevés au monde. Le changement climatique entraîne des conditions de vie de plus en plus compliquées pour les plus démunis : la température peut atteindre les 50 degrés en été et les pluies de mousson, torrentielles, emportent tout, maisons et cultures. Elles s’appellent Salma, Samina ou encore Madhuri et sont envoyées dans les quartiers défavorisés comme dans les coins les plus reculés du pays, là où les services de santé sont inexistants. Épaulées par des médecins, elles conseillent et soignent les futures mamans. Elles les sensibilisent aussi contre les traditions et les préjugés qui invitent les femmes à avoir toujours plus d’enfants tout en leur imposant de mettre leurs bébés au monde à la maison, à l’écart des structures de santé dédiées. Les services de santé sont désormais engagés dans une course contre la montre pour tenter de réguler les naissances et permettre aux femmes enceintes d’accoucher, enfin, dans des conditions décentes et aux nouveau-nés de vivre.
Pays
France
Année
2024