Zoom sur Mostar

Une série de reportages réalisés fin avril à Mostar par 30 étudiants et jeunes diplômés de Bosnie-Herzégovine, de Croatie, de France et de Serbie, dans le cadre d'un atelier média organisé par l'association Téméco et financé par l'UE et Erasmus+. ARTE Info est partenaire de ce projet.

Le regard de jeunes reporters sur la Bosnie-Herzégovine

La guerre de Bosnie-Herzégovine a laissé des plaies profondes dans le tissu social du pays et a eu un impact sur le vivre-ensemble des différentes communautés. Pourtant, avant la guerre, Mostar était une des villes de l'ex Yougoslavie qui comptait le plus fort pourcentage de mariages mixtes au niveau national.

Les nouvelles générations sont de plus en plus enclines à s'émanciper des divisions du passé.

Bosnie-Herzégovine : les couples mixtes, au-delà des divisions ethniques

Depuis la reconstruction en 2004 du vieux pont de Mostar en Bosnie-Herzégovine, détruit pendant le conflit intercommunautaire (1992-95), le nombre de touristes n'a cessé d'augmenter. Pourtant, la ville ne semble pas attirer un tourisme de long séjour. La plupart des visiteurs viennent pour un ou deux jours et restent principalement dans la vieille ville. Conséquence, le tourisme ne profite pas encore à tout le monde.

À Mostar, le vieux pont attire plus d'un million de visiteurs par an. Mais la plupart ne sont que de passage.

Mostar, ville express pour les touristes

En proie à la déforestation illégale et aux conséquences du réchauffement climatique, les forêts de Bosnie-Herzégovine ne sont toujours pas protégées au niveau national. À Mostar, des acteurs de la société civile tentent de préserver ces espaces naturels menacés.

En Bosnie-Herzégovine, face à l'inaction politique, la population s'engage pour une gestion durable des forêts.

Peut-on sauver les forêts bosniennes ?

Alors que l'on célèbre le centenaire de la mort d'Aleksa Šantić, l'importance du message de tolérance du poète n'a rien perdu de son actualité dans une société bosnienne parfois divisée. À Mostar, sa ville natale, la figure du poète ne laisse personne indifférent et imprègne toujours la vie culturelle locale. Chacun se réclame de Šantić au risque parfois de trahir son message.

100 ans après sa mort, la figure du poète mostarien rassemble autant qu'elle divise en Bosnie-Herzégovine.

L’héritage d’Aleksa Šantić, poète de Mostar

Au Sud de la Bosnie-Herzégovine, Mostar reste le symbole des tensions ethniques persistant dans le pays. Près de trente ans après la fin de la guerre, des artistes réinvestissent les espaces urbains de cette ville qui porte encore les stigmates du conflit. Dans une ville toujours divisée entre croates catholiques et bosniaques musulmans, ils.elles tentent à travers leur art de faire coexister ces diﬀérentes communautés, questionnent les notions de paix, de liberté, d’identité.

À Mostar, des artistes réinvestissent les espaces urbains d’une ville qui porte encore les stigmates de la guerre de Bosnie-Herzégovine.