TracksAcid, hip-hop et maloya : les nouvelles transes d'une musique héritée de l'esclavage
20 min
Disponible jusqu'au 29/09/2027
Comme le blues aux États-Unis, le maloya réunionnais est un chant de résistance : né pendant l'esclavage puis transmis aux engagés indiens venus travailler à La Réunion au 19ème siècle, il a ensuite été officieusement banni de l'île par les autorités françaises à cause de son assimilation au parti communiste réunionnais pro-autonomie et s'est réinventé dans la clandestinité. Peut-on faire évoluer cette musique sacrée sans la dénaturer et en trahir le message ? C'est le pari de chanteurs et de producteurs de La Réunion qui hybrident ses rythmes avec des beats hip-hop, electro ou techno. Si ces mutations agacent certains puristes, d’autres y voient un moyen d'exporter les sonorités et l'héritage de ce genre musical 100% créole, et défendent de le moderniser pour atteindre un succès similaire à celui de l'amapiano ou de l'afrobeats.
Tracks rencontre les artistes qui emmènent le maloya dans de nouvelles sphères musicales tout en préservant sa spiritualité et sa force de lutte. C'est le cas de Maya Kamaty qui mêle maloya, rap, et électro dans son projet Sovaz, de Nicolas M'tima dont le projet Maloya Is Not Dead réunit les styles et les générations, et de Kabar Jako avec son acid maloya.
Tracks rencontre les artistes qui emmènent le maloya dans de nouvelles sphères musicales tout en préservant sa spiritualité et sa force de lutte. C'est le cas de Maya Kamaty qui mêle maloya, rap, et électro dans son projet Sovaz, de Nicolas M'tima dont le projet Maloya Is Not Dead réunit les styles et les générations, et de Kabar Jako avec son acid maloya.
Réalisation
DIVERS
Production
PROGRAM 33
Journaliste
Méwaine Pétard
Pays
France
Année
2024