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ARTE RegardsEn Italie, Yvan défend les ouvriers agricoles
31 min
Disponible jusqu'au 30/05/2029
Émission du 30/05/2024
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Le secteur agroalimentaire transalpin approvisionne les supermarchés de bon nombre de pays européens. Mais depuis des années, les migrants qui travaillent dans les serres et vergers italiens sont souvent impitoyablement exploités. Yvan Sagnet se bat contre ce triste état de fait. Avec son organisation, " NoCap ", il oeuvre pour que producteurs et consommateurs optent pour des filières équitables.
Jadis arrivé du Cameroun en Italie, Yvan Sagnet a connu l’exploitation comme saisonnier. Une expérience qui a conduit cet étudiant au militantisme. Baptisée " NoCap ", l’association qu’il a fondée lutte pour des salaires et des conditions de travail équitables dans les exploitations agricoles du sud de l’Italie. Dès 2018, "ARTE Regards" l’a suivi dans sa lutte contre l’exploitation criminelle des migrants. Qu’en est-il aujourd’hui ? Yvan a-t-il réussi à faire bouger les lignes ?
Le Gambien Kausuu Kasseme vit à Borgo Mezzanone, campement tristement célèbre, sans toilettes ni eau courante, où s’entassent des milliers de migrants. Rescapé du naufrage d’une embarcation surchargée en Méditerranée il y a douze ans, ses espoirs d’une vie meilleure en Europe se sont vite heurtés à la réalité. Le jeune homme de 29 ans a dû accepter de travailler dans les champs pour moins de cinq euros de l’heure. À ce jour, l’Italie reste l’un des cinq pays de l’Union européenne à ne pas garantir de salaire minimum. Yvan Sagnet entend bien mettre un terme à cette situation.
Tina Agbonyinmoe travaille quant à elle dans une entreprise certifiée "NoCap". Elle y emballe des fraises bio destinées aux supermarchés allemands et danois. Elle sait ce qu’elle doit à l’engagement d’Yvan. Trois mois durant, cette Nigériane de 39 ans travaille pour l’un des plus grands producteurs de fraises bio du Vieux continent. À des conditions équitables. Mais comme son contrat saisonnier se termine bientôt, il va lui falloir chercher un nouvel emploi. Mère célibataire élevant seule ses deux enfants, elle craint de revenir à la case départ avec, à la clé, des journées de dix heures ou plus pour un salaire de misère.
Le Gambien Kausuu Kasseme vit à Borgo Mezzanone, campement tristement célèbre, sans toilettes ni eau courante, où s’entassent des milliers de migrants. Rescapé du naufrage d’une embarcation surchargée en Méditerranée il y a douze ans, ses espoirs d’une vie meilleure en Europe se sont vite heurtés à la réalité. Le jeune homme de 29 ans a dû accepter de travailler dans les champs pour moins de cinq euros de l’heure. À ce jour, l’Italie reste l’un des cinq pays de l’Union européenne à ne pas garantir de salaire minimum. Yvan Sagnet entend bien mettre un terme à cette situation.
Tina Agbonyinmoe travaille quant à elle dans une entreprise certifiée "NoCap". Elle y emballe des fraises bio destinées aux supermarchés allemands et danois. Elle sait ce qu’elle doit à l’engagement d’Yvan. Trois mois durant, cette Nigériane de 39 ans travaille pour l’un des plus grands producteurs de fraises bio du Vieux continent. À des conditions équitables. Mais comme son contrat saisonnier se termine bientôt, il va lui falloir chercher un nouvel emploi. Mère célibataire élevant seule ses deux enfants, elle craint de revenir à la case départ avec, à la clé, des journées de dix heures ou plus pour un salaire de misère.
Pays
Allemagne
Année
2024