ARTE RegardsVols d’olives : les producteurs en colère
31 min
Disponible jusqu'au 24/05/2025
Émission du 24/05/2024
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Antonio Basa est producteur d’olives dans la communauté autonome d’Estramadure. La nuit, il est obligé de patrouiller dans son oliveraie pour chasser les voleurs qui tentent de piller ses arbres. La sécheresse a réduit de moitié les récoltes, faisant exploser le prix de l’huile d’olive. Depuis, les moulins sont régulièrement cambriolés...
L’Espagne est le premier producteur mondial d’huile d’olive, une denrée qui est devenue extrêmement précieuse. Antonio Basa frotte ses yeux fatigués par la nuit passée à surveiller ses terres. Il est furieux, car le jour, il travaille dans les champs, et la nuit, il doit organiser des patrouilles pour empêcher les vols. L’impudence des criminels ne cesse de croître : ils parviennent à récolter plusieurs tonnes d’olives en une nuit. Après les vagues de sécheresse de 2022 et 2023, qui avaient divisé par deux les rendements, ces fruits sont en effet de plus en plus précieux.
José Medina vit dans la petite ville de Zafra. L’an dernier, il a été victime de quatre cambriolages dans son entrepôt. La valeur totale des olives volées s’élève à 80 000 €. José est aujourd’hui au bord de la faillite, car l’assurance refuse de l’indemniser. Il est furieux de la lenteur avec laquelle l’enquête progresse et il a abandonné l’espoir de voir les voleurs traduits en justice.
Fran Camorra comprend bien sa colère. Ce membre du Seprona, le service de protection de la nature de la Garde civile, estime que tout au plus 10 % des vols sont élucidés. Alors même que les patrouilles sont désormais équipées de motos, de drones et de caméras thermiques. Mais les terres agricoles sont trop étendues pour être surveillées en permanence. Antonio Basa songe à jeter l’éponge...
José Medina vit dans la petite ville de Zafra. L’an dernier, il a été victime de quatre cambriolages dans son entrepôt. La valeur totale des olives volées s’élève à 80 000 €. José est aujourd’hui au bord de la faillite, car l’assurance refuse de l’indemniser. Il est furieux de la lenteur avec laquelle l’enquête progresse et il a abandonné l’espoir de voir les voleurs traduits en justice.
Fran Camorra comprend bien sa colère. Ce membre du Seprona, le service de protection de la nature de la Garde civile, estime que tout au plus 10 % des vols sont élucidés. Alors même que les patrouilles sont désormais équipées de motos, de drones et de caméras thermiques. Mais les terres agricoles sont trop étendues pour être surveillées en permanence. Antonio Basa songe à jeter l’éponge...
Pays
Allemagne
Année
2024